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  • Une chanson qui cherche un compositeur : T'es rien

    Cherche désespérément un compositeur de musique pour mettre une mélodie et du rythme sur ce texte !

     

    Version:1.0 StartHTML:0000000221 EndHTML:0000013611 StartFragment:0000002637 EndFragment:0000013575 SourceURL:file:///Macintosh%20HD/Users/sophiefedy/Desktop/Sophie/Ecriture%20%20/Chansons/Chanson%20t'es%20rien.doc

     T’es rien !

     

     

    J’m’appelle microbe ou bien t’es rien ,           

    Aussitôt que j’ai su marcher,                                             

    Un gros caillou dans ma chaussure,                         

    Aussitôt que j’ai su parler,                                      

    On a dit c’est pas une pointure.                                 

     

    Refrain

    Moi j’ai la tête dans les étoiles,                        

    Mon monde à moi, il est au poil,                            

    Je n’ai pas honte de respirer,                                 

    Un cœur dans l’âme à partager.                                

     

    Dans mon cerveau ce n’est que brume,                        

    Une éclaircie puis je m’enrhume.                           

    Les autres enfants me maltraitent,                              

    Alors je m’échappe, je m’enfuis,                                

    Auprès des grands me réfugie,                                   

    Je crie, je jure, je crache, je casse,                          

    Alors les adultes me chassent.                                

     

    Moi j’ai la tête dans les étoiles,

    Mon monde à moi, il est au poil,

    Je n’ai pas honte de respirer,

    Un cœur dans l’âme à partager.

     

    Maman s’épuise, P’pa s’alcoolise,                             

    Je n’ai pas de frère, pas de sœur,                          

    Ils ont échoué aux tests en –ique,                         

    Ils ont fini en fûts plastiques                                   

    Pour pas attirer le malheur.                                         

     

    Moi j’ai la tête dans les étoiles,

    Mon monde à moi, il est au poil,

    Je n’ai pas honte de respirer,

    Un cœur dans l’âme à partager.

     

    J’les ai vu me montrer du doigt,                          

    Plaisanter, se moquer de moi.                            

    Plus jamais je ne les affronte                                                           

    Je suis terrien, pas mastodonte                             

    Avec mes immenses yeux gris-noir,                                    

    J’vois des choses derrière le miroir.                                

     

    Moi j’ai la tête dans les étoiles,

    Mon monde à moi, il est au poil,

    Je n’ai pas honte de respirer,

    Un cœur dans l’âme à partager.

     

    Tous droits réservés par Sophie FEDY

  • Une femme

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    Voici un petit texte écrit alors que mon trajet quotidien me faisait croiser cette femme énigmatique...

     

     

    Une femme

    Un jardin ; une chaise ; un grillage ; la rue : chaque soir, je traverse ce décor de théâtre.

    Une femme est assise sur la chaise. Quelquefois. Actrice ou spectatrice ?

    Décor dépouillé de banlieue monotone. Petits pavillons alignés en jeu de quilles.

    Ma voiture ralentit pour franchir un dos d’âne. J’essaie d’accrocher le regard de cette femme.

    Cheveux lisses, pantalon gris, pull jaune pâle, regard vide. Elle regarde fixement devant, tout droit.

    A quoi bon ? Je ne fais que traverser sa scène, entre le grillage et l’infini. Le menton appuyé sur ses mains ouvertes, les coudes sur les genoux, la pointe de ses pieds calée contre les pieds de la chaise, elle fixe son univers intérieur. Rien ni personne ne peut l’en détourner. Ni le soleil tiède de la fin de la journée, ni les voitures, ni les oiseaux piaillant dans les buissons du jardin.

    Elle voyage dans son imaginaire ; elle est à mille lieues, loin des soucis, loin du bruit, loin des passions qui nous déchirent.

    Elle a sa propre horloge, son calendrier, son métronome.

    Pourtant chaque soir, je tente. J’aimerais surprendre une lueur dans ses yeux insondables.

    La scène est trop étroite. Derrière son grillage vert, elle aspire à un espace infini. Ses yeux ont aspiré l’éternité, et leur lumière y a été engloutie comme dans un trou noir.

    Sa silhouette énigmatique me poursuit dans le soir.