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femme

  • La servante écarlate

    La servante écarlate n'est pas une femme, ce n'est plus qu'une matrice dont le seul rôle est d'enfanter, de préférence un garçon, en bonne santé, car c'est devenu tellement rare. Une société dirigée par des fanatiques, où les femmes n'ont plus le droit à grand-chose...

    Un roman époustouflant sur le thème de la place des femmes dans la société ; écrit en 1985, un beau travail d'anticipation.

    à lire absolument !

     

    La servante écarlate de Margaret Atwood chez Robert Lafon.

  • Une femme

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    Voici un petit texte écrit alors que mon trajet quotidien me faisait croiser cette femme énigmatique...

     

     

    Une femme

    Un jardin ; une chaise ; un grillage ; la rue : chaque soir, je traverse ce décor de théâtre.

    Une femme est assise sur la chaise. Quelquefois. Actrice ou spectatrice ?

    Décor dépouillé de banlieue monotone. Petits pavillons alignés en jeu de quilles.

    Ma voiture ralentit pour franchir un dos d’âne. J’essaie d’accrocher le regard de cette femme.

    Cheveux lisses, pantalon gris, pull jaune pâle, regard vide. Elle regarde fixement devant, tout droit.

    A quoi bon ? Je ne fais que traverser sa scène, entre le grillage et l’infini. Le menton appuyé sur ses mains ouvertes, les coudes sur les genoux, la pointe de ses pieds calée contre les pieds de la chaise, elle fixe son univers intérieur. Rien ni personne ne peut l’en détourner. Ni le soleil tiède de la fin de la journée, ni les voitures, ni les oiseaux piaillant dans les buissons du jardin.

    Elle voyage dans son imaginaire ; elle est à mille lieues, loin des soucis, loin du bruit, loin des passions qui nous déchirent.

    Elle a sa propre horloge, son calendrier, son métronome.

    Pourtant chaque soir, je tente. J’aimerais surprendre une lueur dans ses yeux insondables.

    La scène est trop étroite. Derrière son grillage vert, elle aspire à un espace infini. Ses yeux ont aspiré l’éternité, et leur lumière y a été engloutie comme dans un trou noir.

    Sa silhouette énigmatique me poursuit dans le soir.