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Livre - Page 16

  • Mon livre numérique : suite

    Très fière de pouvoir emporter en vacances ma bibliothèque de 200g, j'ai continué l'expérimentation. La Guerre des Gaules a été bien digérée, suivie de près par le journal d'une femme de chambre d'Octave Mirbeau. La lecture est agréable, même si la prise en main du fnacbook demande une adaptation. Tourner les pages est quelquefois surprenant, soit que rien ne se passe, soit que deux pages se tournent simultanément ! L'autonomie par contre est appréciable.

    Les ennuis commencent lorsque j'ai voulu télécharger d'autres livres. La connexion 3G semble bien fonctionner ; j'accède au "fnacstore" ; parmi les classiques gratuits, je fais mon choix. Je remplis mon panier. Mais, oh déception, au dernier clic un message d'erreur apparait "la page est momentanément indisponible".

    Déçue mais pas découragée, je retente ma chance le lendemain. Après 10 bonnes minutes, (la connexion fonctionne mais l'accès aux pages est plutôt lent), même message.

    Tant pis, j'attendrai d'être rentrée à la maison pour refaire un essai. Je fais l'hypothèse que la connexion WIFI sera probablement plus rapide. Nouvelle surprise : alors que je me tiens à côté de la box d'accès, mon fnacbook ne détecte aucun point d'accès ! Je retente la 3G : ça fonctionne mais toujours pas possible de télécharger des titres gratuits ! Le vendeur bloquerait-il volontairement cette possibilité ?

    Je décide d'amener la bête au service après-vente le plus proche, après trois tentatives infructueuses pour le joindre par téléphone.Vous savez, après cinq minutes d'attente et alors que vous vous apprêtez à parler enfin au technicien, la communication est brusquement coupée !

    Bon accueil au SAV ; tentative de mise à jour, réinitialisation : aucun résultat ; on me propose un échange.

    Je repars avec un fnacbook neuf et un bon d'achat avec lequel je tente aussitôt d'acheter un livre. Au moment de confirmer la commande, je m'aperçois que le fnacbook n'accepte pas les bons cadeaux, il veut absolument un numéro de carte bancaire ! Qu'à cela ne tienne, je vais télécharger depuis mon ordinateur. aussitôt dit, aussitôt fait ! Je télécharge, puis je transfère dans le fnacbook.

    Oui, mais il y a un hic ! Le livre refuse obstinément de s'ouvrir. Le fichier avait une extension bizarre, .acsm. J'aurais dû me douter... Un mail à l'assistance technique... et 24 heures après, la réponse : il parait qu'il faut avoir Adobe Digital Edition et un compte Adobe ID ??? Après quelques tâtonnements, je télécharge le dit logiciel sur mon mac et me crée un compte. Victoire, le livre devient lisible sur mon mac !

    Oui, mais pas sur le fnacbook. Lassée de ces difficultés, je laisse tomber. Je me mets à regretter le temps où j'allais acheter un livre papier dans une librairie non virtuelle.

    Mais je n'ai pas dit mon dernier mot, le fnacbook sera vaincu un jour !

    à suivre...

  • Le silence des oliviers

    Ce nouveau roman de Monique Le Dantec vient de sortir de la presse. L'intrigue ne manque pas d'intérêt ; les personnages se débattent dans le cadre somptueux d'une exploitation d'oliviers. Amour, célébrité, argent, vengeance, les ingrédients y sont. Entre sa vraie vie et une vie imaginée, l'héroïne se cherche mais ne réussira pas à sortir de l'impasse dans laquelle elle s'est enfermée.

    Dommage que la qalité de l'édition laisse à désirer (les premières pages sont imprimées de travers)

     

    Le silence des oliviers, Monique Le Dantec, Morrigane Editions, ISBN 978 2 918338 02, 18 euros

     

  • Si d'aventure tu meurs

    Avec ce livre, Pierre Lunéville nous emmène dans un univers peu connu, celui d'un hôpital pour enfants ; il ne s'agit pas d'appendicites, mais de graves pathologies qui retiennent ces enfants pour de long mois ou des années dans cet univers où ils doivent malgré tout apprendre à grandir. Pierre, malmené lui aussi par la vie, à moitié "cassé", y est parachuté pour faire l'école à ces jeunes. Il pense n'y rester que quelques jours, mais ces enfants malades vont l'aider à guérir, et retrouver un sens à sa vie.

    Une belle histoire racontée sans fioriture ni sensiblerie, comme un compte-rendu du quotidien de ces enfants qui souffrent, mais qui vivent et font des blagues malgré la menace omniprésente.

     

    Si d'aventure tu meurs, Pierre Luneval, Les Editions du bord du Lot, ISBN 9782352080275, 16 euros

  • L'Armée furieuse

    Enfin un roman policier où les personnages ne sont pas stéréotypés comme dans un catalogue de La Redoute ! L'équipe d'Adamsberg complètement atypique, mêle un hypersomniaque, un boulimique, un alcoolique érudit, une fonceuse rationnelle ; le commissaire lui-même a une personnalité à part, en apparence lent, mais fin  et perspicace.

    Le roman commence par un meurtre conjugal à la mie de pain,rapidement élucidé. Puis deux enquêtes menées en parallèle nous mèneront l'une en Normandie sur les traces d'une Armée furieuse diabolique tout droit sortie du Moyen-âge, l'autre dans l'univers de la haute finance.

    Une famille de "gentils" déjantés, un capitaine de gendarmerie nostalgique des campagnes de Napoléon, un comte qui cherche à rattraper le temps perdu... c'est une galerie succulente qui est offerte au lecteur.

    On ne s'ennuie pas un seul paragraphe, jusqu'au triple dénouement.

     

    L'Armée furieuse, de Fred Vargas, édition Viviane Hamy, ISBN 9 782878 583762 ; 19,5€

  • Passez au livre numérique !

    Bonjour,

     

    J'ai eu la bonne - ou la mauvaise - idée de demander en cadeau d'anniversaire un livre électronique. Oui, vous savez, cet objet high-tech sensé remplacer les volumes en papier, poussiéreux, lourds et encombrants. 

    Un format livre de poche, mais qui n'en a ni le toucher, ni l'odeur. Pour masquer l'esthétique un peu froide (et secondairement protéger l'écran), je l'ai mis dans une pochette, en simili cuir pour rester dans la "move" virtuelle. Lorsque vous le sortez de sa pochette, vous vous retrouvez avec une tablette qui ne dit même pas son nom en français (fnacbook pour ne pas faire de pub...): à croire que français et nouvelles technologies souffrent d'une allergie réciproque.

    Bonne nouvelle : il n'y a que quatre boutons, placés comme des onglets de classeur, signe que la manipulation s'annonce à priori simple.

    Le premier, le cercle pas tout à fait fermé avec un trait qui ressemble à une oreille percée, c'est l'interrupteur marche-arrêt. On arrive sur la page d'accueil, avec le menu qui fait saliver.

    Le premier plat, c'est la bibliothèque, en réalité le plat de résistance. Il ne s'agit toujours pas de livres, mais de "books". Pourvu qu'il y en ait quelques uns traduits en français.

    Bigre, ils ont réussi à en caser déjà plus de 70, sans occasionner de ballonnements !

    Ensuite, viennent les signets et notes. Zéro, normal, je n'ai pas encore commencé à faire mes critiques.

    Troisième choix, le "FNAC store" (pourquoi pas "la boutique FNAC ?). C'est le menu le plus cher, qui se décline en de multiples plats ; il y en a pour tous les goûts, du palais anglophone à l'amateur de plats épicés en passant par les sentimentaux. On y trouve aussi les classiques gratuits (une centaine de titres quand même, du Maupassant, du Jules Vernes, Alexandre Dumas, Flaubert, Tolstoi,...). L'écran tactile est déroutant, assez lent à réagir. Normal, ces plats ne sont pas de la cuisine de fast-food. Encore que : est-ce que je vous ai dit que j'ai bénéficé d'une offre spéciale Collection Harlequin ? J'ai l'immense avantage d'avoir 10 titres déjà téléchargés de cette collection réputée pour sa grande digestibilité.

    Le téléchargement est un jeu d'enfant. Enfin, jusqu'à présent je n'ai téléchargé que des classiques gratuits. J'ai déjà 70 titres à lire, y compris les Harlequins, alors pour les nouveautés, je pense pouvoir attendre quelques mois. Il peut ingurgiter jusqu'à 2000 titres, précise la pub, mais ça je ne l'ai pas encore vérifié. Imaginez votre bibliothèque en chêne massif réduite à un rectangle de plastique de 200g qui tient dans la main ! Saluons tout de même le prodige de compacité.

    Le menu suivant ressemble à un clone du précédent. "My FNAC", je n'ai pas encore compris l'intérêt, si ce n'est de vous ramener une fois de plus vers "THE" Boutique.

    Le multimédia est plus alléchant. Si vous affectionnez particulièrement le gris et ses nuances, vous pouvez y enregistrer l'intégrale de vos albums photos. Quelques jeux pour passer le temps entre deux livres...Mais surtout, votre discothèque et vos playlists, à écouter comme un baladeur ou en fond musical pendant la lecture.

    Je ne m'attarderai pas sur le dernier menu, néanmoins important, genre boîte à outils virtuels pour réglages divers.

    Venons-en au principal, les "BOOKS". C'est le troisième onglet qui vous amène dans la bibliothèque dématérialisée. Il suffit de pointer un titre, comme si vous saisissiez un livre sur l'étagère. Moins casse-gueule, notez, pas besoin d'échelle pour atteindre le volume convoité !

    Enfin, je vais voir à quoi ressemble cette encre numérique que le vendeur m'a tant vantée ! Noire sur une page blanche, ne tâche pas, n'a pas d'odeur, se lit même en plein soleil. 7 tailles différentes de caractères, pratique pour soigner ma presbytie. Il n'a pas menti, ou presque pas. Il y a quand même quelques reflets sous une lumière artificielle. Pour tourner les pages, on fait presque le geste que l'on fait avec un vrai livre. ça demande un peu d'entraînement, quelquefois on revient en arrière au lien d'avancer ! Mais est-ce qu'on peut lire longtemps ? J'ai commencé par une lecture simple, Le chien des Baskerville. Essai concluant. Suis arrivée au bout en quelques séances, sans mal de crâne ni autre symptôme inquiétant. Pratique, quand on s'interrompt, le marque-page électronique mémorise la dernière page lue. Dictionnaire en ligne, possibilité de prendre des notes, de marquer une page par un signet, de consulter le sommaire, de rechercher un mot, etc...J'attaque plus difficile, la guerre des gaules, l'essai sera-t-il transformé ?

    En l'état actuel de mes investigations, je dirais que le livre numérique présente des aspects pratiques fort intéressants, comme de pouvoir emmener sa bibliothèque entière avec soi sans pour autant devoir louer les services d'une armée de porteurs. Mais je ne sais pas si je pourrai me passer du contact avec le papier, sa texture, son odeur, bref un plat traditionnel qui conserve sa valeur face à une nouvelle cuisine inventive mais beaucoup moins sensuelle.

     

     

     

     

     

  • Le fils sans nom

    Un futur proche non daté, des noms bibliques, une application informatique qui fait revivre virtuellement les personnes disparues... quelques bons ingrédients au service d'une histoire à suspens. Mais à mon goût, l'idylle de David et Bethsabée prend trop le pas sur la fiction ; j'aurais aimé que l'auteure tire jusqu'au bout les fils de cette découverte informatique qui fait de son propriétaire l'égal de Dieu.

    Dommage aussi que le texte soit entaché de beaucoup de fautes.

     

    Le fils sans nom, Monique Le Dantec, ABM-éditions, ISBN 978-2-35152-108-3 ; 17 €