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Mots migrateurs

  • Le fil invisible

    Marie Souffron a le don d'abolir les frontières entre le monde des vivants et celui des disparus ; avec elle, la mort n'est plus une fin irrémédiable car ceux qui sont morts peuvent encore nous parler, nous inspirer, ils ne nous quittent jamais complètement. Grâce à l'amour qui tisse un fil indestructible entre les êtres.

    Dans son roman, Léa vit plusieurs drames qui auraient pu, auraient dû la détruire. Malgré la souffrance, malgré le désespoir, elle parviendra pourtant à vivre, grâce à ceux qu'elle a aimé.

    Un texte fort, qui prend aux tripes, qui ne laisse pas indemne.

    Dommage que l'on devine dès leur première rencontre le secret que Victor n'arrivera pas à avouer à Léa... Mais l'essentiel n'est pas là, il est dans les drames qui subliment les personnages, dans cette foi en la vie, en ces êtres jamais mesquins. Une grande leçon de vie.

     

    Le fil invisible, roman de Marie Souffron aux éditions Ivoire-Clair ; ISBN 9 782913 882225 ; 105 pages ; 14 euros 50

     

  • Nuits d'encre

    Et voilà ! Notre troisième recueil collectif a commencé sa vie ! C'est fou ce qu'il peut y avoir de variations sur le thème de la nuit ! Les vingt-quatre auteurs des Mots Migrateurs s'en sont donné à coeur joie . Conte, fait divers, fantastique, on en trouve pour tous les goûts.

     

    Nuits d'encre, collection  : L'écriture en partage, Mots Migrateurs éditeur ; ISSN 2105-0511 ; ISBN 9782953 087994 ;

    Prix de vente 12,50 (pas cher pour 245 pages)

    Sur demande auprès des auteurs ( m'envoyer un mél !)

     

    Voir le communiqué de presse du lancement : CPLivreLivreCollectif.pdf

  • Mazie, l'aigle et le vent

    Des contes ? Lire des contes à mon âge ? Est-ce bien raisonnable ?

    Bardée de ces a priori, j'ouvre le recueil de contes aux deux couvertures, un peu à contrecoeur. Je m'accroche pour les deux premiers, calée dans mon fauteuil à l'heure de la sieste. Petit à petit le monde d'ici s'efface, les détails s'estompent, une écharpe de brume soyeuse m'enveloppe. Qu'il est bon de se laisser emporter sur le dos du vent en compagnie de Mazie !

    Je ne verrai plus jamais la rosée du même oeil, le chant du merle me rappellera la petite maison à la façade ventrue.

    J'en suis ressortie des alizés plein la tête et avec un précieux sésame : "croit qui peut, rêve qui veut"

     

    Mazie, l'Aigle et le vent ; contes à vivre à tout âge d'Hélène Buscail aux éditions plumes d'Ocris ; ISBN 978-2-36728-007-3 ; 104 pages ; 14 euros

  • De Livres en îles

    Si comme Isabelle Guyon vous souffrez d'une addiction à la lecture, alors laissez-vous emporter dans l'univers de vos livres de jeunesse avec "De Livres en îles". De son chapeau de magicienne, l'auteure fait surgir "le club des cinq", fantomette", les collections rouge et or, "pigeon vole" et bien d'autres.

    J'ai une question : s'est elle finalement laissé enfermer dans le rayon des livres du grand magasin, comme le héros de l'un de ces récits ?

     

    Si vous souhaitez prolonger vos lectures, lisez la dernière page, vous y trouverez un conseil avisé sur les dernières pages !

     

    De Livres en îles d'Isabelle Guyon, récit publié chez l'Harmattan, ISBN 978-2-296-96738-0 ; 17 euros

  • La Madone aux escarpins

    De "La Madone aux escarpins", j'ai aimé la Madone, tour à tour sensuelle, fragile, flamboyante, criminelle ; j'ai aussi vibré pour les escarpins esseulés, nostalgiques, déchirés, abîmés.

    Avec ce sens de la formule qui lui permet de si bien marier les mots, Jean Gennaro fait évoluer ses personnages tels des porcelaines fragiles dont les fissures craquellent insidieusement le vernis.

     

    La Madone aux escarpins de Jean Gennaro, recueil de nouvelles publié chez Kirographaires ; ISBN 978-2-8225-0316-7 ; 18,45 euros

    www.edkiro.fr