Avatar : transformation, métamorphose.
Lancé après un savant matraquage médiatique, Avatar est un succès annoncé. Grand spectacle, vision 3D, par le réalisateur de "Titanic". On ne peut être déçu ! Et pourtant !
Quelques idées intéressantes, comme ces avatars et ce mode de communication entre les êtres de Pandora et les animaux ou la forêt. Mais malheureusement, tout cela est noyé dans des lieux-communs et des clichés, avec un scénario complètement prévisible où les méchants finissent comme toujours par perdre.
Le colonel pur et dur qui ne croit qu'à la force brute, le héros qui n'a plus rien à perdre, qui tombe amoureux de la fille du chef, le peuple primitif adorateur d'une divinité, méprisé par les hommes, la scientifique pure et dure refusant les compromis, le chef d'entreprise préoccupé uniquement par l'appât du gain, quitte à tout détruire... jusqu'à la pilote d'hélicoptère repentie, rien ne nous est épargné. Mais peut-être faut-il prendre cela au deuxième ou au troisième degré ? Et y voir une critique de l'imbécilité des hommes qui détruisent tout sur leur passage ?
Personnellement je n'ai pas trouvé le deuxième degré...