Un goût de cannelle et d'espoir
Un roman qui nous rappelle que le passé n'est jamais très loin
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Un roman qui nous rappelle que le passé n'est jamais très loin
A travers la vie d'une famille américaine moyenne, l'auteur nous propose une description acérée de la société américaine des années 1960 à 1980 ; une peinture sans complaisance ; le récit est dense, les personnages complexes, les dialogues incisifs. L'auteur parvient à traiter des sujets majeurs comme la place de la femme dans le couple, les relations parents-enfants, la citoyenneté, la maladie,...
La première partie m'a paru un peu longue, l'action s'accélère dans la deuxième partie où l'on se retrouve presque dans un roman policier. Le dénouement est à la fois inattendu et ordinaire...comme dans la vraie vie !
Le charme discret de la vie conjugale de Douglas Kennedy , disponible en pocket édition, ISBN 978-2-266-19921-6
L'architecte du sultan nous plonge dans l'Istanbul du XVI ème siècle. En particulier dans les arcanes du palais du sultan Soliman le Magnifique, entre intrigues et rivalités. C'est un roman et c'est un conte oriental, qui nous fait vivre au milieu de personnages hauts en couleur.
La couleur blanche étonnante et rare de l'éléphant que le héros est chargé d'offrir au sultan. Les couleurs de cette ville grouillante où se croisent turcs, perses, gitans, européens, africains, carrefour d'une civilisation ottomane au fait de sa gloire.
C'est aussi le roman d'un destin au service de l'architecture des sultans successifs qui veulent laisser la trace de leur règne. Il se construit maints édifices que l'on peut encore admirer aujourd'hui...on se trouve plongé dans cette époque palpitante comme si l'on était l'un des apprentis de Sinan, l'architecte en chef du sultan, celui qui construisit plus de trois cents édifices !
Une histoire qui coule comme l'eau vers le grand réservoir...
L'architecte du sultan de Elif Shafak, édition Flammarion, 452 pages, ISBN 978-2-0813-5377-0
Un milieu professionnel croqué sans complaisance, où chacun tente de trouver tant bien que mal sa place, et surtout de la conserver ! Cynisme, arrivisme, mais aussi solidarité et moments de convivialité... chacun se dévoile petit à petit jusqu'au dénouement qui remettra les pendules à l'heure.
Ce roman d'Alain Bron dépeint justement ce monde de l'entreprise qui, plus aveugle que le personnage principal, broie ses ressources humaines comme charges à réduire plutôt que de les considérer comme une richesse à développer. Triste et actuel !
Vingt-sixième étage, de Alain Bron, Editions In Octavo, ISBN 978-2-84878-194-5 ; 21 euros
Il a fait du bruit à sa sortie... Pour ma part, les les discussions de comptoirs ne sont pas ma tasse de thé, peut-être parce que je n'y mets pas de pastis !
Sur le thème de l'éternel recommencement de l'histoire et des errances de l'humanité incapable de corriger ses erreurs, certes, une écriture exigeante et rigoureuse, certes, mais décidément, trop de philosophie de bar !
Je l'ai lu jusqu'au bout mais n'y ai pas trouvé grand plaisir ni intérêt. Le personnage de Marcel, peut-être, ...
Cette vacuité des destins me mets trop mal à l'aise.
Le sermon sur la chute de Rome, Jérôme Ferrari, Actes Sud, ISBN 978-2-330-01259-5, 202 pages, 19 euros.
New York, ses gratte-ciel, le quartier de la finance et l'upper east side...de quoi faire rêver ! Oui mais...des financiers peu scrupuleux font s'écrouler le château de cartes.
Un roman comme un thriller, une descente implacable, l'auteure nous plonge dans ce milieu à deux facettes : celle du tout-New York, des beaux quartiers, des galas de charité à deux mille dollars l'entrée, des traders aux doigts de diamant et celle des magouilles, du travail harassant quatre-vingt-dix heures par semaine, des jalousies carnassières, du clinquant des familles établies.
Park Avenue de Cristina Alger, édition poche ; ISBN 978-2-253-17743-2 ; 478 pages ; 7,60 euros