"Il faut que je vous dise", un roman de Marie Souffron paru chez Laura Mare Editions.
422 pages pour raconter un deuil : en prenant le livre en mains, je me demandais si j'irai jusqu'au bout de sa lecture. Une histoire sans rebondissements, course poursuite, crime et autres énigmes menées à la vitesse de la lumière... Et bien si, je l'ai lu sans sauter aucun paragraphe, le nez collé au papier (labellisé pour la protection des forêts, en plus !), jusque tard dans les nuits. Aucun passage ne m'a paru ennuyeux, aucun baillement ne m'a échappé malgré l'heure tardive ! Ce roman mêle si bien le surnaturel et le réel qu'on ne sait plus très bien où l'on se situe. Sur un sujet délicat, celui de la mort d'un être cher, l'auteur a su construire une intrigue autour du déni, de la souffrance, de l'amour, jusqu'au dénouement final.
J'ai particulièrement aimé les rêves combinés des deux enfants, et la rencontre de Tom et Madeleine, la vieille dame.
Plongez-vous corps et âme dans ce livre, vous y retrouverez votre coeur d'enfant et un peu plus...